J’ouvre un sujet qui n’a qu’un rapport très indirect avec les timbres, mais bon, après tout on est dans le bla-bla…
Depuis que je me suis lancé dans la collection des timbres du Japon, je suis en train de me prendre de passion pour ce pays, à tel point que je me suis lancé dans la calligraphie nippone, et de fil en aiguille dans l’étude de la langue. Je commence à peine, mais c’est passionnant.
Leur système d’écriture est étonnant. Moi qui dans un topic précédent disais que l’écriture du Français était compliquée, que devrais-je dire du Japonais ? Ils ont en effet 4 systèmes d’écriture différents.
Le rômaji est pour nous le plus simple : c’est la transcription du Japonais en caractère romains. Il est principalement utilisé pour communiquer avec les étrangers qui ne maîtrisent pas le Japonais.
Viennent ensuite deux systèmes syllabiques (systèmes dont je n’avais encore jamais entendu parlé), dans lesquels chaque signe ne correspond pas à une lettre mais carrément à une syllabe. Comme il y a plus de syllabes possibles que de lettres, ça donne en gros presque une centaine de signes à maitriser. Mais pourquoi deux systèmes, me direz-vous ? Parce qu’il y en a un ( les hiragana)pour transcrire les mots typiquement Japonais et l’autre (les katakana)pour les mots importés de l’étranger : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Enfin, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Les kanji , qui retranscrivent un mot entier, correspondent aux idéogrammes de la Chine : ils en ont d’ailleurs été importés, ce qui fait que ce sont à quelques exceptions près les mêmes. Autrement dit, un Chinois et un Japonais qui liront le même texte en Kanji comprendront la même chose. Mais s’ils le disent à voix haute, chacun le dira dans sa langue : ils le prononceront donc différemment… Comme un kanji correspond à un mot et que c’est le système de base, il faut d’après ce que j’ai lu en maitriser environ 1400 pour commencer à s’en sortir.
Enfin, dernière petite chose, histoire de corser le tout : il n’est pas rare qu’une même phrase mélange allègrement les hiragana, les katakana et les kanji. Bref, ça me laisse des heures et des heures d’étude : que du bonheur !
Un petit exemple pour finir. Voici les différentes façons d’écrire « bonjour » en Japonais :