Bonjour ~O) ,
La Marianne d'Excoffon est passée chet Y&T de 1250€ en 2014 à 2250€ en 2015 :-? !!! Erreur ou inflation ?
J'ai trouvé sur le net un extrait d'article de Timbroscopie pour ceux qui comme moi ne connaissait pas l'histoire de cette Marianne "avortée" (je ne met pas le lien ça vient d'un site de vente ... qui la vend ... 2250€ :-O ) :
Article paru dans TIMBROSCOPIE
"Son doux visage ne supportait pas les rotatives (...) Excoffon aurait dû connaître une notoriété bien plus grande en associant son nom à la nouvelle série courante: à la place de la Sabine de Gandon, les philatélistes de l'époque ont failli avoir affaire à la Marianne d'Excoffon.
Dommage, dirent certains en découvrant la maquette du non émis. De fait, l'oeuvre est superbe, toute d'ombre et de lumière. Le grain de la peau, la chevelure, le modelé du visage, le profil : tout cela est superbement rendu. Rien d'étonnant: dans les années 1970, Roger Excoffon, grand professionnel des arts graphiques a déjà signé de nombreuses créations remarquées (...).
La Marianne est présentée pour la première fois en 1975, à l'occasion d'Arphila. L'exposition internationale a donné lieu à un concours. La maquette n'a pas été retenue mais elle a plu (...). Après Arphila, la poste demande à l'artiste de retravailler son projet en vue de lancer un nouveau timbre d'usage courant. La Marianne de Béquet à déjà 5 ans. Les énormes chiffre de sa valeur faciale et sa petite tête n'ont pas fait l'unanimité (...).
1976: la maquette est terminée, approuvée. La gravure est confiée à Claude Durrens. On tire des épreuves du poinçon : résultat satisfaisant. Le feu vert est donné pour graver un cylindre d'impression et réaliser des essais sur rotative taille-douce : le tirage a lieu le 24.03.1976 (...).
Mais tout ce qui faisait la séduction du projet se révèle être un inconvénient technique majeur. La gravure, ultra-fine comme le traité initial d'Excoffon, ne résiste pas à l'usure de l'impression. En une seule journée de tirage, des traces de dégradation apparaissent sur les feuilles. Alors même que le timbre doit être débité plus tard à des millions, des milliards d'exemplaires.
La poste tentera bien de contourner la difficulté, en faisant réaliser de nouveaux poinçons, à la gravure plus profonde. Le visage parsemé de gros points, la Marianne y perd beaucoup de sa délicatesse. Mais le problème de fond demeure : l'œuvre ne peut s'adapter aux contraintes de la taille-douce .
(...) la sabine de Pierre Gandon, inspiré d'une œuvre de David, voit le jour à la fin de 1977 (...) elle résistera sans broncher aux cadences des nouvelles machines à grand rendement installées à Périgueux. Tournez, tournez rotatives..."
Pierre Salanne
Par artyfyciel le 29/10/2014 à 06h12:08