en suivant l'histoire (ou les histoires) de l'Orchidee ?
Un peu comme ca :
Histoire
Les premiers renseignements remonteraient au Jurassique, il y a 120 millions d’années lorsque la Pangée (massif montagneux de Macédoine) s’est disloquée. Les orchidées s’éparpillèrent donc dans le monde entier.
Mais la réputation de cette plante remonterait à l’antiquité puis au Moyen-âge car, soi-disant, elles étaient pourvues de vertus médicinales (diététiques, calmantes ou anti-cancérigènes), et aphrodisiaques.
Aujourd’hui, les orchidées ne sont plus utilisées comme médicaments. On s’en sert plutôt en cuisine (la vanille est produite par l’orchidée) et en parfumerie.
Une petite anecdote rigolote :
L’orchidée apporterait un fils si la fleur s’ouvre vers l’est, une fille vers l’ouest ! Et il suffirait de tourner le pot pour conjurer le sort !
(Source : http://www.certiferme.com/jardin/decouvrir-orchidee-60.html)
Autre exemple d'anecdotes :
Les récolteurs d'orchidées
Les orchidées vivent souvent sur les arbres (épiphytes) ou sur les rochers (épilithes)... On imagine alors que les premiers récolteurs devaient être confrontés à des sites souvent inaccessibles, voire même dangereux.
De nombreux livres relatent d'ailleurs les exploits de ces aventuriers d'un genre particulier.
Vers 1920, l'installation des lignes téléphoniques en Indochine fut l'occasion pour M. Rives (receveur des postes) d'expédier des échantillons botaniques au Muséum d'histoire naturelle de Paris.
Une anecdote amusante concerne une femme, professeur au Cambodge qui partait chaque année à dos d'éléphant à la recherche d'orchidées. Un jour qu'elle découvrit une touffe d'orchidée à fleurs rouge qui lui était totalement inconnue. Hélàs, son éléphant a du ressentir une petite faim à ce moment là, et d'un coup de trompe, c'en fut fini de cette espèce d'orchidée qui demeure peut-être encore inconnue de nos jours
La nature parfois semble vouloir protéger elle-même ses plus beaux secrets : de nombreux aventuriers rapportent les problèmes rencontrés par des attaques de fourmis, dont ils eurent parfois bien du mal à se débarasser. A Madagastar par exemple, même en saupaudrant copieusement les racines d'un Grammangis il fallu renoncer à envoyer la plante en europe sans peine de risquer une invasion.
Lors d'une mission au Venezuala, un aventurier relate même comment sa pirogue pleine de fleurs rares a failli être chavirée par un anaconda... Décidément, l'achat d'une orchidée de nos jours chez un fleuriste est une aventure bien moins palpitante.
L'orchidée de nos jours
Désormais, la chasse "sauvage" aux orchidées est formellement interdite, partout dans le monde, depuis la Convention de Washingtown. Malheureusement, nombreux sont les pays où cette convention n'est pas totalement appliquée.
Cependant, un autre type de "chasse" reste possible à pratiquer : la chasse photographique. L'orchidée est une source inépuisable de modèles tous plus merveilleux les uns que les autres pour de nombreux photographes et artistes de toute le planète.
(Source : http://www.belle-orchidee.com/histoire-orchidee.php)
Caractéristiques
Disposition des pièces florales chez les orchidées. Pétales (P), sépales (S) et labelle (L).
Vanda - hybride horticole
La croissance des orchidées est sympodiale, le rhizome émettant des pousses dans plusieurs directions, ou monopodiale, avec une seule pousse.
Beaucoup d'orchidées tropicales sont épiphytes, et adaptées à l'ombre régnant dans la forêt tropicale. Elles présentent des tiges épaissies à leur base en pseudobulbes, avec des racines souvent pourvues d'un velamen, voile de radicelles devant capter l'humidité atmosphérique.
Épiphytes ou terrestres, les orchidées sont adaptées à des milieux difficiles, que bien souvent la symbiose avec des champignons permet d'exploiter. Cette spécificité leur permet de coloniser des milieux relativement peu occupés par d'autres espèces. Plantes se reproduisant par pollinisation entomophile, une grande partie d'entre elles montrent des relations de dépendance étroite avec des insectes pollinisateurs spécifiques, allant jusqu'à des stratégies de leurres visuels, olfactifs et sexuels.
Ces relations spécialisées en font des espèces particulièrement menacées en cas de perturbations brutales de leurs conditions environnementales.
Les semences des orchidées sont de très petite taille et sont produites en très grand nombre : de cette façon elles peuvent être facilement transportées par les vents. En fait, leurs semences sont si petites qu'elles ne possèdent pas les réserves nutritives suffisantes pour engendrer la germination. Des sucres fournis par un champignon symbiotique permettent au germe de se développer en protocorme puis en plantule.Symbolique : Les noces d'orchidée symbolisent les 55 ans de mariage
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchidaceae)
Un peu d'histoire
La culture du Phalaenopsis s'est lentement développée comparativement avec celle d'autres espèces d'orchidées.
Le nom définitif du genre a été fixé un siècle après la première description.
Thomas Moore dans « Illustration of Orchidaceous Plants » publié en 1857 note que la Société d'Horticulture de Londres possède un spécimen très remarquable de Papillon indien (Phalaenopsis amabilis) qui porte entre 20 et 30 tiges de fleurs simultanément. Ce spécimen aurait été récolté en 1845, deux hommes auraient été requis pour l'amener au campement du collecteur. Il avait à ce moment entre 10 et 12 branches portant plus d'une centaine de fleurs. Le collecteur avait offert un prix de 1$ pour la plus grosse plante récoltée, celui-ci fut aisément vainqueur. Près de 10 ans plus tard, la plante fut achetée pour 68,5£ par le Duc de Devonshire. Ce même amateur richissime avait acheté en 1838 un Phalaenopsis aux Ets. Rollison pour 100 Guinées.
Au début du XX ième siècle, la plupart des espèces que nous connaissons aujourd'hui étaient en culture en Europe. Plusieurs avaient été récompensées par la RHS. Ainsi, les phalaenopsis amabilis, schilleriana, sumatrana, cornu-cervi, stuartiana, sanderiana et mariae avaient-ils tous reçu un FCC ( certificat de première classe). Des certificats moins prestigieux avaient été attribués aux phalaenopsis violacea et micholitzii.
Le premier hybride de phalaenopsis connu a été un hybride naturel importé des Philippines en 1853 dans un chargement de Phalaenopsis aphrodite. Le premier hybride artificiel fleurit en 1886. Il s'agissait d'un croisement de Phalaenopsis aphrodite par rosea (equestris) qui concordait en tous points à l'hybride naturel découvert trente ans plus tôt. Il se nomme Phalaenopsis intermedia.
Culture
L'époque à laquelle l'Angleterre était considérée comme le tombeau des orchidées a été épargnée aux Phalaenopsis. En effet, vers 1820, les premiers importateurs utilisaient des serres chauffées au moyen de conduits en briques où passait la fumée d'un poêle, et que l'on soumettait à une température aussi élevée que possible ; sur ces conduits on plaçait une couche de tannée que l'on arrosait constamment, et d'où se dégageait une épaisse buée de vapeur malsaine. Les plantes étaient cultivées dans le meilleur des cas dans un mélange de bois décomposé, de mousse et de sable. Les personnes qui voulaient entretenir des orchidées vivantes dans leurs serres partaient de ce principe, généralement admis pendant de longues années, que ces plantes, originaires des régions tropicales, exigeaient une température torride. Ajouté à cela un ombrage sévère, on peut comprendre que les plantes survivantes se comptaient sur les doigts d'une main. Vingt ans plus tard, les théories ayant évolué, on commençait à donner de l'air aux plantes. Un peu plus tard encore, la notion de repos de végétation faisait son apparition, mais il fallut attendre 1845 pour que la première serre froide soit crée à Luxembourg par Linden. C'est à peu près à cette date que l'on commence à voir apparaître les Phalaenopsis dans les inventaires.
Si les Phalaenopsis ne font pas partie des premières orchidées tropicales cultivées en Europe, elles ont été dès leur introduction parmi celles qui ont figuré en meilleure place dans les collections. Les six articles qui suivent sont le reflet de différentes techniques utilisées alors, et il est tout à fait possible d'en tirer encore aujourd'hui des enseignements intéressant.
Les témoignages sérieux concernant l'environnement naturel des plantes étaient rares (et le restent encore). Néanmoins quelques journaux spécialisés prodiguaient quelquefois des conseils précieux. Cet extrait du Journal des Orchidées de 1894 (une traduction d'un article d'abord édité dans le Gardener's Chronicle) donne quelques renseignements concernant un des habitats du Phalaenopsis amabilis.
(Source : http://bernard.lagrelle.pagesperso-orange.fr/AA%20culture/historique/Un%20peu%20d'histoire..html)
Il doit y avoir d'autres sites et references dans de vrais livres qui peuvent vous donner plus de details ; l'avantage que je vois a suivre l'histoire (ou les histoires), c'est qu'on peut glisser dans l'expo des timbres d'elephant (!) ou de personnages, et pas seulement des orchidees a l'infini (meme si ce sont des fleurs magnifiques) :P
Bonne chance ! ;)
Par Melusine le 13/10/2015 à 08h45:23