La demande existe et pour la connaitre il suffit de voir les expositions où les plis représentent souvent une grande partie. En particulier dans le cas de monographie où l'étude des tarifs en vigueur à l'époque est obligatoire or pour le faire il faut des plis, beaucoup de plis.
Personnellement je recherche les timbres émis avant 1993 sur le hockey sur glace de France, Monaco et Saint Pierre et Miquelon mais en épreuve d'artiste pour 2 d'entre eux mais surtout sur plis bien que j'ai en compétition au moins 1 pli de chaque. Ceci résulte des différents tarifs, différents échelons, différentes destinations possibles ...
A ceci s'ajoute le fait qu'il faut prendre en compte la gamme de toutes les oblitérations possibles.
Or par le gavage qu'impose Phil@post à ceux qui font les années complètes de France, bon nombre de philatéliste se lance dans la monographie (pas forcement la marianne) ou dans une thématique. Cette tendance de fond fait que les plis seront de plus en plus recherchés.
Enfin pour revenir aux facteurs 10 ou 100, c'est dans le cas particulier des timbres vendus sur commande via internet sur présentation d'un SIRET. Déjà rares sont les entreprises qui n'utilisent pas de machine à affranchir et donc affranchissent via des timbres mais l'écrasante majorité de cette ultraminorité n'utilisent pas le service pro de la poste.
Dans ces conditions la probabilité d'avoir une entreprise qui achete ET utilise un de ces timbres est très faible. Donc avec une probabilité faible dés le départ, la probabilité finale d'avoir un timbre pro sur lettre au tarif avec oblitération lisible sur un pli propre et peu abimé tend vers le 1 pour mille au mieux.
Dans le cas du Conseil Constitutionnelle pro, tirage faible épuisé en quelques semaines, se négociant aux environs de 15€ à ce jour, voit sa probabilité d'être sur un pli à néant car vu sa progression sur le marché, personne n'affranchirra un pli avec. D'où le facteur 100.
Par Manuel_ice le 18/10/2009 à 01h37:23