A la glorieuse époque où j'étais un modeste "boucheur de cases", le coté financier de la chose m'a emmené vers l'achat des neufs avec charnière, les "sans" n'étant pas à portée de ma bourse. Et puis, me disais-je, je collectionne les timbres, pas la colle!
maintenant que j'arrive à un stade où je ne pourrai plus rien m'offrir qui soit à la hauteur de ma bourse, je reprends mes amours de jeunesse pour les remplacer par de virginaux exemplaires. Ceux que je me procure ainsi sont de valeur si modique que je ne crains guère de me faire rouler avec des "regommés" et ceux qui en hériteront n'auront pas à rougir de ma collection au rabais. Mais ais-je raison ? En tout cas, je mets un interet particulier sur ma collection d'oblitérés, des vrais ayant fait leur office, au mois ceux-là ont une histoire. Quant aux neufs sans gomme,, ne faites pas la meme betise que moi : quand j'ai repris mes albums en 1978, j'avais environ 25 années complètes de neufs bien rangés derrière leur bande cristal et...collés parfaitement sur le carton noir à cause de l'humidité, ennemie permanente du timbre.Par manque de formation et d'assistance, j'ai TOUT JETE!!! et je suis reparti de zéro!
Aujourd'hui je pourrais au moins faire des affranchisements composés chers aux fantaisistes et casse-tetes de postiers sourcilleux. tout ça pour dire que la valeur des choses n'est que celle qu'on y accorde jusqu'à ce que vous décidiez de rentrer dans le mercantilisme, là c'est autre chose .
Par passionberry le 24/06/2012 à 16h16:46