Echange de timbres et philatélie
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Bonsoir.

La plupart des textes proviennent de la revue philatélique de Postes Canada.

Grands gardiens de but canadien
Date d’émission : 2 octobre 2015

Dans un aréna bondé de la Ligue nationale de hockey (LNH), deux choses peuvent susciter une fébrilité et des acclamations assourdissantes : un but incroyable et un arrêt spectaculaire. Dans ces cas, l’attention est portée sur une même personne : le gardien. En son rôle de dernier rempart entre victoire et défaite, il doit avoir des nerfs d’acier, des réflexes rapides et une concentration à toute épreuve. Heureusement pour les amateurs de hockey, les portiers canadiens ont tout ça et bien plus.

Prenons Georges Vézina, qui a réussi le premier jeu blanc de l’histoire de la LNH en 1918. Ou encore son contemporain, Clint Benedict, qui a si souvent enfreint le règlement qui interdisait aux gardiens de mettre genou à terre que la Ligue a fini par le changer. Et que dire de Terry Sawchuk, dont le visage marqué de cicatrices témoignait du courage qu’il fallait pour se dresser devant le filet, ainsi que Jacques Plante, dont la détermination a permis l’adoption du masque sur les patinoires.

S’inscrivant dans une série de cinq ans, les timbres de ce troisième jeu commémoratif célèbrent la carrière de six grands gardiens de but canadiens : Johnny Bower, Martin Brodeur, Ken Dryden, Tony Esposito, Bernard Parent et Lorne « Gump » Worsley. Ces légendes ont bravement gardé le filet de leurs équipes et les ont menées à d’innombrables victoires et titres de la Coupe Stanley, tout en établissant des records et en conquérant le coeur des amateurs de hockey. Les innovations qu’ils ont apportées à leur sport en matière d’équipement et de style de jeu ont eu une profonde influence sur le hockey, que ce soit sous les yeux de la foule ou en dehors de l’aréna.

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feuillet de 6 timbres avec gomme (tarif intérieur permanent)



Les timbres provenant du feuillet.

Ken Dryden fait son entrée dans la LNH en 1971, lorsque les Canadiens de Montréal le recrutent pour jouer six matchs de la saison régulière. Comme il les gagne tous, il prête ensuite main-forte pendant les séries éliminatoires à son équipe qui remporte le titre de la Coupe Stanley. Fort de sa contribution, le gardien-recrue se voit décerner le trophée Conn-Smythe, accordé au joueur le plus utile en séries éliminatoires. En 1973, coup de tonnerre chez les partisans : Ken Dryden annonce qu’il prend sa retraite. Après seulement deux autres saisons et avoir remporté le trophée Vézina, le portier de 26 ans souhaite se consacrer à ses études en droit. Au bout d’un an loin de la LNH, le Tricolore le ramène devant son filet. Il aide son équipe à remporter à quatre autres reprises d’affilée l’ultime trophée et se voit décerner autant d’autres trophées Vézina. En 1983, Ken Dryden est intronisé au Temple de la renommée du hockey pour ses incroyables exploits : six titres de la Coupe Stanley en huit saisons, sans mentionner de nombreux autres.

Ken Dryden, Canadiens de Montréal


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Natif de la région rurale de Prince Albert, en Saskatchewan, Johnny Bower découvre sa vocation de gardien de but à l’enfance; ses premiers patins proviennent d’un ami et ses jambières sont confectionnées avec de vieux matelas. Il dispute son premier match dans la LNH en 1952 en protégeant le filet des Rangers de New York pour une saison. Mais ce n’est que six ans plus tard qu’il intègre définitivement la Ligue, alors qu’il est recruté par les Maple Leafs de Toronto . Dans l’équipe, le portier est connu pour son style agressif où il plonge tête première sans masque pour faire perdre la maîtrise de la rondelle à l’adversaire, une technique qu’on appelle harponnage. Dernière ligne de défense des Leafs, Bower aide son équipe à remporter le championnat de la Coupe Stanley à cinq reprises et obtient deux trophées Vézina. À sa retraite en 1970 à 45 ans, le joueur surnommé « la muraille de Chine » est le deuxième gardien de but le plus âgé de la LNH et hausse la barre d’un cran pour ses successeurs. Six ans plus tard, il est intronisé au Temple de la renommée du hockey.

Johnny Bower, Maple Leafs de Toronto


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C’est lorsqu’il joue au hockey de rue à Montréal, sa ville natale, que Bernie Parent rêve déjà d’affronter la rondelle devant le filet d’une équipe de la LNH. Dès l’instant, un gardien-étoile est né. Son rêve se concrétise lorsque les Bruins de Boston offrent deux saisons partielles (1965-1966 et 1966-1967) au portier.

En 1967, le jeune gardien se joint aux Flyers de Philadelphie, équipe nouvellement créée; quatre ans plus tard, il est échangé aux Maple Leafs de Toronto. Peu après, il passe à la saison 1972-1973 à l’Association mondiale de hockey qui connaît des difficultés, avant d’être de retour à Philadelphie où ses fervents admirateurs l’attendent. Lorsqu’il se trouve devant le filet, la rude formation des Flyers, surnommée les « Broad Street Bullies » est invincible. En 1974, l’équipe décroche son premier titre de la Coupe Stanley, exploit qu’elle réitère l’année suivante. Lors de ces deux saisons spectaculaires, le gardien-étoile des Flyers remporte les trophées Vézina et Conn-Smythe. Bernie Parent est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1984.

Bernard Parent, Flyers de Philadelphie


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Surnommé Tony « 0 » pour sa remarquable capacité de blanchissage, Tony Esposito grandit à Sault Ste. Marie, en Ontario. En 1968, à sa première saison dans la LNH, quoique partielle, le portier est remarquable, remportant la Coupe Stanley dans l’uniforme des Canadiens de Montréal. La saison suivante, Esposito déménage à Chicago où pendant 14 saisons il ne manque jamais de défendre son filet pour mener les Blackhawks aux séries éliminatoires. Au sein de l’équipe, le cerbère adopte le style papillon et est réputé pour la rapidité fulgurante avec laquelle il manie la mitaine; ce gaucher déjoue avec une aisance déconcertante les attaquants accoutumés à des gardiens droitiers. Au total, Esposito engrange 76 blanchissages en saison régulière et trois trophées Vézina au fil de sa carrière; il est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1988.

Tony Esposito, Blackhawks de Chicago


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Le Montréalais Lorne « Gump » Worsley est recruté par les Rangers de New York de la LNH en 1952 où il est pendant les 10 prochaines saisons un gardien exceptionnel auprès d’une équipe qui a peine à progresser. En 1963, un échange inattendu renvoie Worsley dans sa ville natale où il évolue pour les Canadiens. Worsley aide le Tricolore à remporter le championnat de la Coupe Stanley à quatre reprises et il gagne le trophée Vézina deux fois. Le portier prend sa retraite en 1969, entre autres raisons parce que les déplacements se sont considérablement multipliés depuis que la Ligue a doublé le nombre de ses équipes. Mais l’appel du hockey professionnel s’avère irrésistible. La même saison, les North Stars du Minnesota réussissent à convaincre Worsley de revenir sur la glace. Il raccroche définitivement ses patins en 1974, réputé pour sa longue et remarquable carrière, ses prouesses devant le filet ainsi que son formidable sens de l’humour. Lorne « Gump » Worsley est intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1980 et meurt en 2007, à l’âge de 77 ans.

Lorne Worsley, Canadiens de Montréal


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Originaire de Montréal, ville pépinière de grands gardiens de but, Martin Brodeur joue son premier match au sein de la LNH le 26 mars 1992, dans l’uniforme des Devils du New Jersey. À peine âgé de 19 ans à l’époque, il devient l’année suivante membre à part entière de cette équipe, une carrière qui dure 22 saisons et lui permet de vaincre un nombre incalculable de records comme cerbère. Ainsi, il détient le record du plus grand nombre de parties gagnées, soit 691, et celui du plus grand nombre de minutes jouées. Habitué des records, Brodeur surpasse en 2009 la marque des 103 blanchissages du légendaire Terry Sawchuk, invaincue depuis près de 40 ans. Ayant remporté à quatre reprises le trophée Vézina et de nombreux autres honneurs, Martin Brodeur est sans contredit l’un des grands gardiens de but du Canada. Son père Denis, ancien portier et photographe de hockey, a pris le cliché qui a servi à la création du timbre.

Martin Brodeur, Devils du New-Jersey


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carnet de 6 timbres autoadhésifs (tarif intérieur permanent)



Les timbres extraits du carnet.

Ken Dryden, AA


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Johnny Bower, AA


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Bernard Parent, AA


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Tony Esposito, AA


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Lorne Worsley, AA


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Martin Brodeur, AA


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jeu de 6 blocs-feuillets autoadhésifs (tarif surdimensionné)

dimension : 52 mm x 78 mm



Voici individuellement les 6 blocs-feuillets.

Ces blocs-feuillets sont des cartes-timbres dont le verso donne la fiche du gardien de but.

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les 6 plis Premier Jour Officiel



Chaque oblitération représente le logo de l’équipe du gardien.

NOËL- Animaux
Date d’émission : 2 novembre 2015

Depuis que le prédécesseur de Postes Canada, le ministère des Postes du Canada, a émis le tout premier timbre de Noël du monde le 7 décembre 1898, notre administration postale est un peu plus festive (et beaucoup plus occupée) pendant la période des Fêtes. Tant les collectionneurs que les expéditeurs de cartes attendent toujours avec impatience l’émission des dernières figurines de l’année et le dévoilement des motifs spéciaux choisis pour les orner.

Au fil du temps, les timbres canadiens des Fêtes ont accueilli une véritable ménagerie, dont les animaux de la nativité, les rennes du père Noël et une colombe, symbole de la paix. Cette année, l’émission propose une distribution complètement différente, avec trois bêtes d’ici – un castor, un orignal et un ours polaire – qui festoient sur des timbres audacieux et amusants.

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carnet de 12 timbres autoadhésifs (tarif intérieur permanent)



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carnet de 6 timbres autoadhésifs (tarif USA)



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carnet de 6 timbres autoadhésifs (tarif international)



Maintenant, pour vos dispos ou vos mancos, voici les timbres extraits de ces carnets.

l’orignal jovial, AA

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le castor festif, AA

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le chic ours polaire, AA

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bloc-feuillet des 3 timbres avec gomme

dimension : 54 mm x 85 mm



Les timbres provenant du bloc-feuillet.

l’orignal jovial

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le castor festif

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le chic ours polaire

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PPJO du bloc-feuillet



NOËL- Vierge à l’Enfant
Date d’émission : 2 novembre 2015

Reproduite avec la permission du Musée des beaux-arts de Montréal, cette oeuvre sur le thème de la nativité a été peinte au XVIe siècle par Adriaen Isenbrandt. Les registres historiques établissent que l’artiste est devenu maître à la guilde brugeoise des peintres en 1510. Cette inscription révèle qu’il s’était alors acquis une solide réputation professionnelle. L’huile sur panneau intitulée L’Adoration des Mages illustre une splendide nativité, scène au cours de laquelle Marie, Joseph et l’Enfant Jésus accueillent les trois mages. Les Rois sont debouts à l’arrière-plan à gauche, tandis que d’autres spectateurs, dont des animaux généralement associés à ce thème, sont présents dans toute l’oeuvre.

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carnet de 12 timbres autoadhésifs (tarif intérieur permanent)



L’Adoration des Mages, AA

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PPJO



Pour plus de détails, voici l'adresse URL de la revue philatélique de Postes Canada.

https://www.canadapost.ca/assets/pdf/blogs/collecting/detailsvolxxivno9_fr.pdf



Bonne soirée.

Par timbres9 le 05/10/2015 à 22h56:43

Avatar de timbres9
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J'ai ajouté les émissions du mois de novembre.
Bonne soirée.

Par timbres9 le 08/10/2015 à 00h02:27

Avatar de dan71300
  • dan71300
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Bonjour, merci pour ces belles émissions, mais je constate que la poste Canadienne est toute aussi innovante en marketing que la poste Française, Bloc feuillet, carnets adhésifs pour chaque valeur, cartes-timbres, PPJO, pas très bon pour le porte monnaie du philatéliste. Cordialement. :D

Par dan71300 le 09/10/2015 à 16h48:52

Avatar de Skywalker
  • Skywalker
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Moi ce que je voudrais savoir c'est : si pour chaque gommé existe-t-il un adhésif ? ou l'inverse car depuis 2010 dans mes deux albums canadiens (1 pour les gommés et 1 pour les adhésifs ainsi que pour les BF et les mini feuillets) j'ai plus d'adhésifs que de gommés...

Pour info, j'ai cessé de collectionner les adhésifs français des carnets, Ras le Bol, Il y en a trop.

Je vais bientôt mettre en dispo mes séries complètes de 2010 à 2015, c'est prêt, y a plus qu'à scanner le tout.

Par Skywalker le 01/08/2016 à 22h33:29

Avatar de phila37
  • phila37
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Bonjour Luc,
Effectivement, plus de timbres adhésifs que de timbres gommés pour 2015 pour le Canada.
Je compte 77 adhésifs pour 53 gommés, en comptant les timbres de blocs et carnets (y compris le carnet et bloc 'Sites du patrimoine de l'UNESCO au Canada' comportant une erreur d'image).
Chaque timbre de bloc a son équivalent en adhésif, à cela il faut rajouter les carnets (toujours adhésif) et des adhésifs isolés.

Par phila37 le 02/08/2016 à 05h37:31

Avatar de Pierre32
  • Pierre32
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Raz le ponpon aussi de ces émissions abusive....adhésif ridicule, on fait du gros n'importe quoi depuis un certain temps et sous prétexte de ne pas manquer une page d'album...on prends tout ?????? FINI pour moi en 2010 , je trie maintenant ce que j'Aimes et basta pour le reste.
JP a raison, depuis un certain temps y a plus d'adhésif que de gommé au Canada

Par Pierre32 le 02/08/2016 à 23h16:08

Avatar de phila37
  • phila37
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Pierre, tu écris : ''je trie maintenant ce que j'Aime et basta pour le reste.''
Pour moi, c'est moins facile, j'aime tout les timbres
:)) =)) =)) =))

Par phila37 le 02/08/2016 à 23h37:03

Avatar de siberie
  • siberie
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Que voulez-vous exactement: Des adhésifs en neuf avec leurs supports ou des oblitérés qui sont embêtent à décoller ou un joli timbre avec sa gomme d'origine pour votre propre collection. Pierre32 a raison qu'il faut mettre les adhésifs au rebut(poubelle). Il faut savoir ce que vous voulez exactement un adhésif ou un timbre avec sa gomme d'origin pour les neufs. Les postes du monde entier se foutent de la gueule des philatélistes car se n'ai pas un directeur de la poste qui va s'embêter à décoller son timbre en adhésif du moment qu'il connaît les problèmes et pour autant qu'il soit philatéliste ce directeur. Je veux bien accepter que chaque collectionneur est libre de faire ce qu'il veut. Malgré tout il faut quand même faire un choix qui est difficile à prendre

Par siberie le 03/08/2016 à 04h45:28

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